La crise écologique est une crise économique.
Nous ne pourrons jamais créer une économie qui protège et régénère les milieux naturels, la biodiversité et nos communautés, tant que les entreprises existeront d’abord pour générer des profits.
Les crises écologiques et sociales sont liées.
La recherche du profit détruit autant la nature que nos communautés et les liens qui nous unissent.
C’est elle qui tire les salaires vers le bas et les prix vers le haut; c’est elle qui encourage l’exploitation des pays du sud; c’est elle qui nourrit les guerres pour le contrôle des ressources; c’est elle aussi qui encourage le mépris des droits des femmes et des minorités pour s’assurer d’une main d’oeuvre à bas prix.
Nous faisons confiance aux travailleur·ses.
Nous construisons des espaces démocratiques et, avec l’aide de chercheur·ses indépendant·es, nous accompagnons les milieux de travail dans la création d’une vision d’avenir égalitaire, juste et régénératrice.
Nous investissons nos démocraties syndicales.
Nos assemblées syndicales sont des espaces où nous pouvons défendre nos idées et débattre avec nos collègues.
Nous utilisons ces espaces démocratiques pour que les immenses ressources du mouvement soient utilisées pour défendre le bien commun.
Nous construisons des alliances.
Le monde de demain se construit à travers chaque négociation syndicale, chaque campagne électorale, chaque manifestation et chaque action directe.
Nous développons des partenariats et invitons nos membres à s’investir auprès de nos allié·es afin de développer des stratégies conjointes, qui misent sur la complémentarité des mouvements et de leurs moyens d’action.
